Oracle des anges déchus ★★★★★

L’Oracle des anges déchus, créé par Nigel Suckling est composé de 72 cartes.

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72 cartes aux noms (repris sauf pour 3 d’entre eux du traité De Praestigiis Daemonum écrit par Jean Wier en 1563) de 72 anges déchus.

Si le titre du jeu peut faire peur ou créer une appréhension, j’ai été attirée par lui grâce à cette originalité, et au joli boitier proposé.

Le postulat dans ce jeu, est que les anges tombés en disgrâce ne sont pas des démons, mais plutôt des représentations d’archétype jungiens, se révélant neutres, plutôt bienveillants et rarement dangereux.

5 méthodes de tirage sont évoquées dont les classiques tirages à trois cartes (passé/présent/futur) et la croix celtique ainsi que 3 autres tirages originaux, et en cohérence avec le thème de ce jeu

  • Le tirage à 5 cartes sous forme de croix mais en apportant des dimensions d’analyses psychologiques très intéressantes, il est voué à déterminer la nature d’une situation et ses influences ;
  • Le sceau de Salomon à 7 cartes : voué à détailler une situation ou un problème, et faisant intervenir les notions d’éléments ;
  • La pyramide de 7 cartes : concernera plutôt le domaine affectif, émotionnel, recommandé pour les questions d’amour. Il est aussi proposé come tirage de la semaine.

anges déchus (3)

Ce jeu fait intervenir l’astrologie dans la mesure où il associe à chaque ange déchu un élément (air, terre, eau, feu) et une « planète » (soleil, lune, mercure, vénus, mars, jupiter, saturne).

Il n’est pas obligatoire d’utiliser cette notion lors de tirages, mais cela peut bien évidemment affiner et approfondir les éléments de réponse. Bien entendu, des notions en astrologie ne sont pas obligatoires, et les bases qui serviront à affiner les interprétations sont précisées dans le livret accompagnant. C’est bien sur, en grand plus si vous avez des connaissances poussées dans ce domaine.

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Ce que j’aime :

  • L’univers du jeu très prenant. Il faut savoir que les décors des cartes proviennent de photographies réalisées dans un vrai cimetière, celui du Nunhead, un des plus beaux et plus célèbres cimetières de Londres. Pour ceux qui me connaissent, cela peut paraitre étonnant, car je suis flippée à l’idée de mettre les pieds dans un cimetière, où je me sens très mal à l’aise. Et pourtant ce jeu est l’un de mes préférés…

 

  • Les cartes sont très originales de par leur traitement graphique, on se trouve directement plongé dans une atmosphère spéciale, mystique, grâce à un jeu de couleur très particulier et qui fait surgir des ressentis instantanés ;
  • La perspicacité des réponses : exactes en terme de présent, et plutôt bonnes en terme de prédictions ;
  • La texture des cartes : lisses qui favorisent un brassage aisé ;
  • Le fait que les cartes ne possèdent pas de bordure blanche ou noire, ce qui permet une meilleure plongée dans la carte sans « délimitation ».

Ce que j’aime moins :

  • La fragilité des cartes : elles sont très fines, et je crains qu’elles ne s’usent très vite. De ce fait, je les utilise donc le moins possible et surtout lorsque je me sens vraiment attirée uniquement par ce jeu pour répondre à une question.
  • Le manque de détail, sur l’interprétation que l’on peut faire d’une carte. Les textes dédiés à chaque carte sont courts et concis, ils évoquent l’histoire de l’Ange déchu, et rapidement le message qu’il confère. Il faut souvent méditer sur l’histoire de l’Ange pour pouvoir comprendre quel peut être le message de la carte dans le jeu.

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PS : Le travail d’illustration est magnifique, il a été réalisé par Sarah Perkins dont voici le site internet si cela vous intéresse : http://sarahperkinsillustration.co.uk/

Sans titre

retraité

 

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